La Folle Blanche 2017 est mise et bien mise.
Sacré pari que celui du gros-plant du pays nantais. En 2009, nous le faisions déguster à l’aveugle aux dégustateurs du Salon des vins de Loire. D’un commun accord, tous diront que c’est excellent et que le prix l’est tout autant.
Nous avons inversé un peu les choses avec Pierre-Marie en axant la communication sur le cépage tout en gardant l’appellation bien inscrite sur la contre étiquette comme pour passer le message à celles et ceux qui ouvriraient cette bouteille que oui, il y a des jolis vins dans tous les coins du monde !
Comme le dit si bien (qui mieux que lui d’ailleurs !) Monsieur Eric Beaumard à propos de sa visite au domaine :
“Pour débuter: Un banc d’huîtres ayant rendu leurs eaux, de trois variétés, dont des plates, à la saveur de noisette, délicieuses, furent servies avec leur gros-plant de 2012. C’est le vin parfait: iodé, de la force, une belle fraîcheur qui vous ragaillardit les papilles. Il faut savoir que l’huître n’est pas si simple à associer. On connait le célèbre tableau de Jean-François de troy peint en 1735 et conservé au musée Condé, à Chantilly, le déjeuner d’huîtres, qui fait la part belle à ce coquillage associé au vin de Champagne. Eh bien, souvent, la puissance iodée et saline de l’huître surpasse les champagnes, les domine.
Avec ce gros-plant rien de tel. Il a suffisamment de répondant pour maintenir sa présence en bouche, créant une osmose superbe avec la chair du coquillage.“
A déboucher donc avec une farandole d’huîtres, de poissons crus ou au petit déjeuner (les ex étudiants nantais comprendront !), le nouveau millésime n’attend plus que vous !